Dans notre périple de 18 jours au Vietnam, nous en avons consacré 5 à la « farniente ». L’île de Phu Quôc nous semblait parfaite pour cela. Une heure de vol de Hô Chi Minh, des rotations nombreuses et un décor paradisiaque selon les commentaires. Tout semblait parfait effectivement, encore faut-il bien s’entendre sur le terme « paradisiaque ». C’est subjectif, certes. En tout cas nous espérons que toutes les îles « paradisiaques » d’Asie ne sont pas comme Phu Quôc : Une île en chantier.

Long Beach. Des kilomètres de sable fin
Des fruits frais sur la plage

Soyons honnêtes, notre séjour à Phu Quôc fût génial et nous en gardons un très bon souvenir. Le temps était en ces premiers jours de janvier excellent, la mer de Thaïlande était chaude. Les mangues épluchées et coupées en petits morceaux et prêtes à être dégustées à même le sable. Les massages sur la plage. Les smoothies banane ou ananas sur une chaise longue sous un parasol. Tout était top. Notre hôtel, le Kim Hoa Resort, sur Long Beach était très bien. Belle piscine, bon petit déjeuner, situé sur le front de mer et à quelques kilomètres de Duong Dông, la capitale. Tous les soirs nous allions au night market déguster les poisson du jour au barbecue. Tout était réuni pour que nous passions un super séjour et ce fût le cas.

La pêche du jour prête pour le grill

La plage de Sao Beach, presque parfaite…

Nous avons loué un scooter pendant 2 jours pour découvrir l’île. Du nord au sud il y à 60 kilomètres. Le premier jour nous avons fait la partie sud jusqu’à Sao Beach. Il s’agit de la plus belle plage de Phu Quôc. Sable blanc, palmiers, mer bleue turquoise…enfin ça c’est quand on est face à la mer. Si on tourne le dos à la mer, ce n’est plus le même paysage et les détritus de toutes sortes gâchent le plaisir. Quel dommage. Comment peut on ne pas entretenir un tel bijou ?

Sao Beach, une plage magnifique
Sao Beach et son sable blanc

Baignade, jet ski, snorkeling, smoothie puis retour à Long beach en traversant des chantiers routiers monstrueux. Il semblerait que Phu Quôc soit en pleine mutation.

Le nord de Phu Quôc, un charme fou

Gành Dâu dégage un charme fou

Le lendemain nous sommes allés vers le nord jusqu’à Gành Dâu. Ce fût un parcours du combattant car il y avait aussi de ce coté là d’énormes chantiers. Complexes hôteliers, parc d’attraction et infrastructures routières. Il est clair que Phu Quôc se prépare à l’explosion touristique. Nous avons la chance finalement de voir cette île avant qu’elle ne change irrémédiablement. Gành Dâu est ce qu’on appelle « un bout du monde ».

La pêche, activité essentielle
Décor de rêve

La baie est envahie de petits bateaux authentiques de pêcheurs vietnamiens. Ce décor est empreint d’un charme fou. Nous suivons avec notre scooter des petits chemins en terre battue qui traversent la forêt sur des kilomètres sans croiser une âme qui vive. C’en est même inquiétant. Nous traversons un village et croisons des jeunes écoliers dans leurs uniformes bleus et blancs. La nationale est toute proche et nous rentrons vers la capitale.

Un hôtel magnifique au nord de Duong Dong
Un village improbable au bout de nul part

En conclusion. Cette île nous a laissé un sentiment partagé. Le bonheur d’abords d’être là dans ce décor de rêve où le temps semble s’arrêter. Il est vrai que le dépaysement est total lorsque l’on arrive à Gành Dâu. On à vraiment l’impression d’être au bout de tout, au bout d’un temps que l’on ne connait pas. Et puis on passe à coté de 3 « minettes » vietnamiennes assises sur des rochers et là, c’est incroyable. Elles ont toutes le dernier iPhone ! Ici, dans cet endroit que l’on croyait hors du temps ! Brusque retour à la réalité. Ensuite, c’est vrai que notre sentiment de bien-être est quel que peu gâché par le rapport qu’on les vietnamiens à la propreté. Certes cela fait partie de leur façon de vivre mais quand il s’agit d’entretenir une merveille de la nature comme Sao Beach, ils pourraient faire un effort.

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